Un peu par hasard, mon pote Jacques et moi avions emmené nos appareils photos lors d’une randonnée printanière. Tout au long du chemin, nombreuses furent les occasions de pratiquer aussi bien la photo de paysage, animalière et macro dont vous apercevrez quelques extraits ci-après.

Durant mes études (oui, il y a déjà un moment, merci), j’ai pratiqué assidûment la photographie. Argentique à l’époque, cette dernière présentait un côté magique. Une semaine à attendre avant que le rouleau de Kodachrome 64 ne revienne par la poste sous la forme d’une petite boîte jaune garnie de 36 à 38 diapositives. Je m’amusais même à tirer les plus beaux clichés sur du Cibachrome-Ilfordchrome, probablement le meilleur papier photo au monde, dont la production cessa en 2012.

Au fil du temps, j’ai délaissé mon Canon A1 et autre Nikon F501 au profit de compacts numériques, puis finalement de mon smart phone. Ces derniers appareils ont fait de tels progrès que dans 80% des cas les photos sont qualité tout à fait acceptable (la grande majorité des photos de ce site en sont la preuve), même si les réglages restent limités.

Il y a 2 ans, invité à une soirée, je me retrouve assis en face d’un photographe travaillant pour La Liberté, le quotidien (toujours indépendant) de mon coin de pays. Occupé à dédicacer son livre, il me charge de prendre quelques clichés à sa place. Ce solide boîtier pro en main, la visée à l’oculaire, le bruit du miroir qui se relève: le coup de foudre, merci Vincent! Je me rachète illico un appareil reflex numérique.

Au-delà du matériel, c’est le coup d’oeil qui compte. La composition de l’image, la compréhension des quelques paramètres techniques qui conditionnent chaque photo, la touche de créativité, un brin de chance et d’anticipation. En expliquant 2-3 notions à Jacques, je me suis dit que je pourrais mettre une rando-photo au programme et partager ça avec vous. Si ça vous intéresse…

JS