Un resto où l’on se « Loèche » les babines

Avec cet article, j’inaugure une nouvelle rubrique « coup de coeur ». L’idée est de mettre en avant des endroits qui valent le détour, des personnes qui méritent d’être connues, une expérience qui m’a marqué, en toute subjectivité mais j’assume complètement.

Lors d’un récent séjour à Loèche-les-Bains (VS) et pour se requinquer après une belle randonnées en raquettes à brasser la poudreuse, des amis qui connaissent bien le coin nous ont proposé de partager avec eux le repas du soir dans un restaurant qu’ils ont découvert dernièrement, Le Balmhorn. Sa devise: « Einfach und gut – Weil das Handwerk zählt! » – ça me parle (en allemand, mais je comprends), moi qui adore bien manger et qui, au fil des années, ai écumé les meilleures tables loin à la ronde.

Logo Balmhorn

En plus le Balmhorn évoque en moi une belle mais venteuse randonnée à ski réalisée il y a tout  juste 2 ans, dont voici un souvenir mettant en scène la croix sommitale sur fond de ciel tourmenté par le foehn.

Balmhorn

Mais revenons à notre sujet. Dans une vieille demeure restaurée avec goût, Nadja et Roger Brendel ouvrent leur porte aux chanceuses et chanceux qui seront tombés par hasard sur ce lieu et aux connaisseurs qui auront eu la sagesse de réserver en période d’affluence. Ce samedi soir affiche complet, mais malgré le coup de feu la patronne et le personnel prennent le temps de converser avec nous, de nous conseiller patiemment sur le choix des mets et des vins, et en français de surcroît.

Récompense Balmhorn

Carte inventive, plats originaux et succulents, une cave faisant la part belle aux productions locales, pour des prix plus que corrects dans une ambiance intime et décontractée. Et surtout un service impeccable et attentionné. Des patrons polyglottes qui ont bien roulé leur bosse (et passé par deux des meilleurs établissements de Fribourg) avant de reprendre le restaurant familial, avec lesquels nous entamons la discussion à la fin du repas. Digérer en dissertant. Un petit cadeau à chaque convive sous la forme d’un mignon pot de confiture maison pour parachever l’oeuvre, en 2 mots: soirée parfaite.

Je leur souhaite beaucoup de succès – ils le méritent amplement – et à Roger de trouver le temps de gravir à nouveau la montagne qui porte le nom de son restaurant. Allez donc leur rendre visite !

JS

Epilogue: toutes les bonnes choses ont une fin, et moi je vais rester sur la mienne (phonétiquement ça marche mieux que par écrit). En cette fin 2017 le Balmhorn va fermer.