Go !

Cette fois ça y est ! Fallait bien traiter cette petite crise naissante entre les quarantièmes rugissants et les cinquantièmes hurlants… Oui mais comment ?

Un voyage (bof), un divorce (trop cher), une opération pour changer de sexe (y a pas de raison – je me sens bien en mâle), acheter une Harley (pas original – tous les mecs du coin en ont une et je dompte déjà une Royal Enfield), me mettre au speed flying (envie de toucher mon 2ème pilier et pas le sol à 240km/h), attendre passivement que ça passe (pas le genre de la maison). Alors quoi ?

Un nouveau projet professionnel ? J’ai un job passionnant, mais que j’exerce depuis 8 ans déjà. Peut-être une piste à explorer, en complément ? Et si j’avais une baguette magique, qu’en ferais-je ? Abracadabra, me voici guide de montagne! Oui mais… trop vieux, et de toute façon pas envie de me prendre la tête avec toutes les exigences de ce métier. J’adore la montagne mais je préfère m’offrir une grande course alpine, une « bavante », quand j’en ai envie et pas par nécessité. En parlant montagne, j’ai toujours aimé y amener des amis, la famille, des collègues, pour la leur faire découvrir, été comme hiver, à leur rythme, sans contrainte particulière, juste pour leur plaisir et le mien. Est-ce que cela pourrait constituer un projet professionnel ?

Jein, comme disent les Alémaniques. Mais le métier d’accompagnateur de randonnée permet de mettre un peu de beurre (d’alpage, of course) dans les épinards, et surtout de vivre, pas matériellement mais émotionnellement – c’est l’essentiel, cette passion montagnarde et ce besoin de partage qui m’habitent.

Voilà, c’est fait, mon dossier est envoyé. Prochaine étape les 15-16 novembre pour l’examen d’entrée de la formation d’accompagnateur de randonnée.

A+ pour de nouvelles aventures…

JS