Jamais sans mon casque

C’est vrai, le casque ne figure pas dans le matériel de base de l’accompagnateur en montagne. Mais je porte systématiquement cet équipement de sécurité dans le cadre d’autres activités auxquelles je m’adonne, comme sans doute pas mal de lectrices et lecteurs de mon blog. 

Cyclisme, VTT, ski de piste, de randonnée, alpinisme, escalade à l’extérieur sont des sports que je ne pratique jamais sans mon casque, ou plutôt sans mes casques.

A plusieurs reprises, ils m’ont évité des blessures graves, préservé mon intégrité physique et même sans doute sauvé la vie. Résultat en image de la rencontre de mon casque avec un arbre, lors d’une chute dans un couloir raide causée par la perte d’un ski, qui m’a laissé à moitié assommé mais sans blessure à la tête. Il figure dans ma collection, aux côtés d’un casque de VTT fendu suite à un saut mal maîtrisé.

Oui, je sais, l’âge avançant il faudrait peut-être songer à se calmer… Pas trop le style de la maison 😉

Récemment je grimpais en falaise. Nous étions 3-4 cordées réparties dans différentes voies, je porte mon casque mais je suis pratiquement le seul. Un grimpeur qui redescendait en moulinette décroche un caillou. Celui-ci frappe mon casque avant de rebondir et de terminer sa course non loin des assureurs en contrebas. Suite à l’incident certains mettent le casque qu’ils avaient laissé dans leur sac à dos – pour ne pas l’abîmer peut-être, ou alors parce que c’est trop cool de grimper tête nue? La même incompréhension me saisit à la vue de cyclistes ou de vététistes sans casque.

En randonnée à ski, je constate aussi une réticence à utiliser des équipements de sécurité, et pas seulement le casque. Combien de fois n’ai-je pas vu des skieurs attendre le dernier moment, alors qu’ils sont engagés dans une pente raide et glacée, pour enfin mettre leurs couteaux? En équilibre instable, ils risquent la chute. Souvent ils entravent la progression des personnes derrière eux, les obligeant à quitter la trace et donc à prendre des risques inutiles.

Il s’agit d’un choix personnel me rétorquerez-vous. Sans doute, mais qui par exemple dans le dernier cas évoqué impacte d’autres personnes. Sans oublier la problématique actuelle, à savoir la saturation des structures hospitalières. Ce petit coup de gueule ne se veut pas moralisateur, c’est juste que j’ai de la peine à comprendre.

Prenez bien soin de vous!

JS

4 réflexions au sujet de « Jamais sans mon casque »

  1. Bravo Joël!
    La première fois que nous avions offert un casque vélo à notre fils Sylvain, il n’a pas vu un fil de fer en travers de la piste , a passé par dessus le vélo.. et a fendu son casque tout neuf! Mieux vaut cela que le crâne… Tout de bon pour toi Joël avec notre bon souvenir de l’île d’Elbe. Serre-file

    1. Chère Claire, cher Philippe,
      Très heureux de recevoir de vos nouvelles! J’espère que vous allez bien? L’Île d’Elbe et mon fidèle et non moins efficace serre-file Philippe… quel beau souvenir!
      Merci pour votre témoignage qui illustre si bien cette problématique.
      Je suis toujours étonné de constater la réticence qu’éprouvent certain(e)s à porter un casque. Je fais du prosélytisme en ce début de saison dans mon groupe d’amis randonneurs à ski afin de les convaincre de protéger leur tête, sans trop de succès pour l’instant. Apparemment ils l’ont dure… 😉
      Belles Fêtes à vous deux!
      Joël

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