Elbe – Napoléon avait bon goût

Dans ma série (re)découverte printanière des destinations du sud de l’Europe: l’Île d’Elbe. Napoléon l’avait choisie pour son exil, il n’y a en fait régné que 10 mois mais a marqué durablement l’histoire de cette Corse en miniature.

Je comprends son choix: succession de petites bourgades charmantes, de jolies plages, une végétation luxuriante et très variée entre le sud et le nord, et beaucoup de belles randonnées aussi diverses dans leur difficulté que par les paysages traversés. Napoléon y avait d’autres centres d’intérêt: sa Villa dei Mulini, sa Villa di San Martino et… sa maîtresse. Les 2 premières se visitent toujours 😉

Belle île d’Elbe, sous le soleil printanier ou un ciel orageux.

Il reste quelques traces du passé industriel de l’île, à l’époque où les mines de fer constituaient sa principale richesse. Place maintenant à l’industrie touristique.

Après une reconnaissance préalable des parcours, je suis revenu pour une semaine de randonnée avec un groupe aussi motivé que sympathique.

C’est un grand bonheur pour l’accompagnateur que je suis de faire découvrir des coins exclusifs, des balades hors des sentiers battus ou la meilleure gelateria de l’île. Avec une Dame Météo de bien meilleure humeur que prévu et une ambiance géniale entre les participants, l’expérience fut une totale réussite.

A l’instar du GR20 corse mais en moins exigeant et surtout moins fréquenté, il existe plusieurs itinéraires parcourant l’île: par les hauteurs, par les plages. Sur 3-4 jours, avec des étapes dans l’un ou l’autre des charmants villages qui jalonnent les parcours.

Je me réjouis d’y retourner à la prochaine occasion. Avec vous?

JS